Vifs débats sur la libéralisation du marché postal européen
La poste française ne doit ,absolument pas,etre privatisée ,elle doit rester dans les services publics.
D'ailleurs,une
majorité de Maires,qu'ils soient de gauche ou de droite,et une majorité
de français tiennent à leurs services publics.
Tout le monde sait
que si un service public est privatisé cela fini par des fermetures de
bureau,d'usine,des licenciements et ce sera encore les salariés,la
population des campagnes,des petites villes qui en subiront les
conséquences.
Il ne faut pas que les élus attendent qu'il y ait une
fermeture de bureau de poste pour s'alarmer et dire après que la poste
est un service public pour le public et qu'ils trouvent scandaleux que
le bureau de poste de leur vile ,de leur village ferme,comme cela à été
le cas pour la fermeture de certaines agences de france Télécom;tous
ces élus doivent agir dès maintenant auprès des ministres concernés et
auprès de tous les députés européens français.
Le Président de la G.O.C.
LE MONDE | 29.03.07 | 14h42 • Mis à jour le 29.03.07 | 15h10
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es chances de l'Allemagne de parvenir, comme elle le souhaite, à un accord politique sur la libéralisation totale du marché postal d'ici juillet, avant la fin de son mandat à la tête de l'Union européenne, semblent compromises. Bien que la chancelière, Angela Merkel, ait mis une forte pression sur le dossier, le calendrier imparti pour l'examen de la proposition de directive, adoptée par la Commission européenne le 18 octobre 2006, lui confère une marge de manoeuvre bien mince : le conseil des ministres européens des postes doit se ressaisir du texte les 7 et 8 juin, le vote du Parlement européen en séance plénière est prévu le 15 juin...
" Le processus est ensablé, même s'il n'est pas exclu que l'Allemagne donne un cadrage avant juillet", confirme l'entourage du ministre délégué à l'industrie, François Loos, alors que la France n'a jamais caché sa volonté de prendre son temps et d'engager un débat politique autour d'un texte jugé trop libéral. Certes, le gouvernement de Dominique de Villepin soutient la poursuite de l'ouverture à la concurrence des marchés postaux, considérant qu'elle contribuera, comme pour le gaz et l'électricité, à la compétitivité du marché intérieur. Mais il craint qu'une libéralisation hâtive et mal préparée affaiblisse La Poste française et dégrade la qualité du service universel - l'obligation de distribuer le courrier au moins cinq jours par semaine, pour chaque citoyen européen. Il réclame donc des assurances. "Nous ne voulons pas d'un texte qui, en l'état actuel, réduit les obligations de service public au seul courrier égrené (les envois individuels) et reste flou sur les modes de financement du service universel", explique un participant aux négociations. Face aux tenants d'une libéralisation sans condition (Allemagne, Suède, Pays-Bas, Grande-Bretagne et Finlande), la France compte parmi ses soutiens tous les grands pays du sud de l'Europe. Anne Michel |